Quelques lectures

La fin de semaine a été dure chez Verveine et Citronelle et la machine à coudre flambant neuf n'a guère été utilisée..

En revanche, j'ai un peu lu..

Direction, la Suède tout d'abord. Normal, il fait tellement chaud dehors qu'au dessus de 2°, j'ai besoin de lectures rafraichissantes. J'avais découvert Henning Mankell à travers les aventures policières de l'inspecteur Wallander et déjà, je passais de bons moments. Ensuite, j'ai découvert un autre Mankell, avec Le Cerveau de Kennedy, roman qui peut être qualifié d"engagé". Une sombre histoire autour des labos pharmaceutiques en Afrique.

Et là, avec Les Chaussures italiennes, j'ai été plongée dans une eau glaciale, à l'instar du héros qui tous les matins creuse un trou dans la glace pour s'y baigner tout nu! ya pas, je suis vraiment givrée pour écrire ce genre de choses avec la météo qu'on a On ne sort pas indemme de cette lecture où un homme, ancien médecin, vit volontairement reclus dans une île déserte d'un archipel suédois. Ses seul contacts avec d'autres êtres humains se résument à la visite du facteur, et encore pas tous les jours, et aux patrouilles des garde-côtes.

Et un jour... Une silhouette s'appuyant sur un déambulateur, se profile à l'horizon... La vie du reclus vole alors en éclats et dans une moindre mesure, celle du lecteur également...

Autre lecture, complètement différente! Toutes les femmes s'y retrouveront et bon nombre d'hommes également, mais ils n'oseront pas le reconnaître!

J'en ai fortement conseillé la lecture à Monsieur Verveine, mais il rechigne... Pourtant, pourtant... Il est vrai que le titre surprend de prime abord, mais, au fil des pages, on se rend compte qu'il n'y avait pas plus adéquat! Et on n'arrête pas de rire, un rire brisé parfois, mais le quotidien de ces trois charmantes jeunes femmes est tellement vrai, et, navrée messieurs, mais vos réactions et vos petites manies, lachetés quotidiennes sont si bien analysées... Lisez le, vous ne serez pas déçus!

Merci à Catherine V de m'avoir fait découvrir ce titre et à Jocelyne pour le texte de Mankell